Ah, La Retraite !!! 
Extrait : (Léonce vient d’être mise à la retraite) : « Le lendemain matin, elle ouvrit les yeux à 6 heures. Les oiseaux chantaient, comme chaque jour. Bien sûr, ils n’allaient quand même pas la boucler juste parce que Léonce était à la retraite, mais quand même, elle aurait apprécié un petit geste.
Elle se leva et vit le carton qu’elle avait rapporté la veille. Ses affaires à elle. Un seul petit carton, voilà tout. Une vie entière de travail. Ça vous fait réfléchir. (…)
Forcément, se lever de bonne heure quand on ne travaille plus, ce n’est pas facile tous les jours. C’est curieux comme le temps prend un malin plaisir à passer lentement. Il traîne, c’est infernal. Léonce décida de faire un brin de ménage. Elle allait en passer du temps chez elle, maintenant. Elle nettoya l’appartement consciencieusement, mais la tristesse ne la quittait pas. Elle ouvrit le carton qu’elle avait rapporté de l’atelier.
« Je suis une vieille bique, je ne sers plus à rien. Je suis bonne à jeter. »
Elle se mit à pleurer pour de bon. Le carton absorbait ses larmes.
Et dire que quand elle était jeune, elle y pensait à la retraite ! Ne plus travailler, avoir ses journées rien qu’à elle, avec de la place pour faire des plans sur des comètes…
La vérité, c’est que dans la vie, vous commencez par grimper les escaliers quatre à quatre, et vous finissez sur un monte-charge.(…) Tu parles d’une réjouissance ! »
Ondine Khayat, Les Petits Bonheurs
Enfin !!! La-RE-TRAi-TE !!!
Et toutes ses possibilités : le temps libre, les grasses matinées, les siestes au soleil, les rêves qui se réalisent, les activités qu’on n’a jamais eu le temps de pratiquer, les amis, les petits-enfants, les voyages…
… les déprimes, les insomnies, les engueulades plus fréquentes avec son/sa conjoint.e, la solitude, l’ennui, la panique, la baisse d’estime de soi, les incompris …
… et toutes ses questions : « je sers à quoi maintenant ? », « je vais faire quoi de tout ce temps ? », « je ne vaux plus rien, la société m’a mis.e à la porte », « pfff ça sert à quoi, de toutes façons je vais bientôt mourir », « et si j’ai une maladie ? »
… et toutes ces inquiétudes : « j’ai peur de la mort qui se rapproche », « mon conjoint ne me désire plus depuis que je suis à la retraite », « mes ami.es, eux travaillent encore, du coup je me sens seul.e », « je me vois vieillir, je me sens moche », « je sens bien que je n’ai plus les capacités d’avant » …
Toutes ces appréhensions jetées dans mon cabinet, si lourdes de tristesse, de peurs, de déception … de désespoir ! Alors la retraite ? Belle opportunité ou belle arnaque ?
Vous souhaitez vous faire accompagner ? Lisez cet article témoin puis contactez-moi ! (L’adaptation du départ / Se construire une nouvelle vie, de nouvelles en-vieS / Belle opportunité ou belle arnaque ?)
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Les Petits Bonheurs – Ondine Khayat : Quand Léonce se retrouve à la retraite … pérégrinations et péripéties d’une femme mûre et maussade, en quête d’un nouveau sens à sa nouvelle vie.
Léonce a beau avoir 72 ans, être mise à la retraite du jour au lendemain lui reste en travers de la gorge. Soudain, elle se sent vieille et inutile, ce qui n’arrange pas son caractère.
Qu’à cela ne tienne, ses voisins décident de la sortir de cette mauvaise passe et vont s’ingénier à lui insuffler le goût de vivre.
Et ça marche ! Bienfaits des différences, rapprochement des générations, miracles de la solidarité, le tout saupoudré de fantaisie : rien de tel pour redécouvrir les joies de l’existence.
« – Qu’est-ce que vous avez, Léonce ?
– Rien du tout.
– Mais si, je vois bien que vous boitez. Vous marchez comme une vieille.
– Mais je suis vieille.
– Pas pour moi. Et Valentine pense pareil.
– Vous êtes complètement aveugles, les enfants !
– Au contraire. On est en pleine possession de nos moyens.
– Je dirais plutôt que vos moyens sont très limités. En fait, on est pareils, vous et moi. Vous ne pouvez pas encore, moi je ne peux plus. Total, on est coincés.
– On n’est pas coincés, nous.
– Et ben, qu’est-ce qu’il te faut ! Si tu veux aller quelque part, tu dois demander à ta mère, et si elle ne veut pas, tu restes cloué là.
– Si je veux aller quelque part, j’y vais.
– Ah bon ? Et tu fais comment ?
– J’imagine.
– Tu imagines ?
– Je pense très fort à l’endroit où je veux aller, et pour ça, je n’ai besoin de personne. J’y vais, c’est tout. »
… cela s’appelle de la visualisation créatrice positive en sophrologie …
Une fin heureuse est-elle possible ? A vous de lire la suite … et/ou de l’imaginer pour vous-même 😉
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La sophrologie et le dien chan sont des techniques complémentaires aux traitements médicaux prescrits qu’il convient de suivre.